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- je suis né le 2 septembre 1969 à Bordeaux. - j'ai pas fait d'étude. Après la troisième, j'ai passé mon CAP d'imprimeur (Lycée Toulouse Lautrec) et j'ai commencé à travailler en septembre 87 à Montpellier. Une orientation choisie au hasard, je sais toujours pas quoi faire de ma vie. - j'ai fait mon coming out en 88 (mars) et ma première
gay pride 2 mois plus tard. - j'ai fais mon service militaire chez les fusiliers commandos
à Nîmes en 89-90, j'ai commencé à
sortir à ce moment là. - Jean-Christophe, qui est devenu un ami (bien que loin). - c'est pas que j'ai la bougeotte mais je suis satisfait de rien, alors en mai 97, me voilà de retour en Aquitaine, à 80 km de Bordeaux. - 1999, j'ai 30 ans. Je vois ça d'un mauvais oeil. Je regrette d'avoir quitté Montpellier, je suis seul, je vis à la campagne, entouré de gens qui ne respirent pas la tolérance. Mais je rencontre François à Montpellier, pendant les vacances ; et puis c'est l'année de l'éclipse, j'ai fait le chemin jusqu'à Strasbourg. Luc était quelque part à l'autre bout de la place, on aurait pu gagner 3 ans, qui sait. J'ai beaucoup pleuré. Ça n'a rien changé mais j'ai un peu mieux perçu l'importance du regard qu'on a sur les choses, et l'existence de choses belles et positives dans le monde et dans la vie. Et si François a voulu de moi, j'ai le droit de tout espérer. Mais il ne m'a pas gardé. - 2004. Je vis à Bordeaux, je ne conduis pas, du coup j'ai 4 heures de trajet maxi par jour. J'ai l'impression d'être parisien. - j'ai toujours aimé écrire, et j'ai toujours plus ou moins écrit. Ma situation m'a amené à travailler sur la co-écriture de scénario pour 2 courts-métrage ("Droséra" et "Plumes"). Le troisième "Arcane", je l'ai écrit tout seul et j'ai très peur à l'idée de découvrir qu'il vaut rien. - je passe beaucoup (trop) de temps sur internet. Mais j'y
ai retrouvé Stéphane. Je l'ai recontacté,
on s'est revu. Ça m'amusait, lui et moi 15 ans plus tard.
Je pensais pas au cul, je restais raisonnable quant aux conséquences.
Les photos ne le montraient pas à son avantage, je me
suis fait avoir. Il m'a fallu moins de 10 minutes pour me retrouver
dans le même état que la première fois. A
table, en face de lui, je pensais "qu'il est beau".
Rien que sa voix au téléphone m'a mis en orbite. - notons qu'il m'a fait oublier Luc, ou presque. Pourtant la concurrence était rude. - 8 mars, 8 mois plus tard. Il me fait comprendre que j'ai eu tord d'être amoureux. J'en reviens pas. Je le voyais bien venir, ça n'a pas marché il y a 15 ans, pas de raison pour que ça marche aujourd'hui. Mais de là à refuser tout contact, c'est quelque chose que je sais pas faire. Ça finira par me passer. |
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