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C'est vert,
une page pour rien

ou l'envie de faire un truc à part.

Ah. Mes pieds.
Je suis très chatouilleux. Un gars m'a sucé les orteils une fois, j'ai rien osé dire, mais j'étais tout crispé, je fermais mes pieds comme on serre les poings. J'étais assez soulagé qu'il arrête. Mais si il faut commencer par les pieds ok.
"Si tu sors d'ici sans m'avoir regardé en face, ce ne sera jamais fini". Les personnages changent, le sens reste le même.

J'ai dit merci pour la nuit, merci pour le frisson, merci pour le rêve. Il paraît qu'il faut pas dire merci. Je crois que c'est vrai, ces trois là m'ont jamais reparlé.

Prends un arbre, une montagne, un animal que tu aimes. Le plus beau de tous à ton goût. La perfection n'existe pas, pourtant tu te retrouves le souffle court. Voilà l'effet qu'il me fait. Je le regarde et je me dis "qu'il est beau".
Je croyais juste le revoir, je croyais pouvoir garder la tête froide. Mais non.
Je crois qu'il était content de me revoir. Mais j'ai un peu de mal à mettre mes sentiments en sourdine. Et je crois pas qu'il pense comme moi. Du coup, je lui ai coupé l'envie de me revoir.
Indépendant... J'ai mon appart, je vis seul, je travaille. Je suis indépendant.
Je sais pas réparer la chasse d'eau ni les robinets de la baignoire, j'appelle maman de temps en temps. Indépendant ? Faut voir.
Je dépends de l'homme que j'aime (quand les choses vont bien...) mais j'ai pas besoin ni envie de l'avoir en permanence sur le dos. Quoique.
Ah oui, masculin. A toi de voir si ce que tu sais te donne envie de me rencontrer ou non. J'ai pas le genre de virilité qu'ont ceux qui cachent leurs sentiments (à supposer qu'ils en ont). Je dis ce que je pense, quelque fois avec les yeux brillants. Masculin ?
Eté 2004.
Je vise quelqu'un qui aime les mecs musclés. Je serai jamais bodybuildé mais j'y gagnerai peut-être avec quelques kilos en plus, bien placés.
C'est le haut du panier pour moi, je trouverai pas quelqu'un comme lui. Mais il m'a donné l'envie de changer, et peut être assez de motivation. Un de mes premiers amours, vieux d'il y a 15 ans. Un chagrin au moins aussi gros. 15 ans ont pas suffit à l'oublier, et j'ai fait d'autres choses. Maintenant je me demande si une vie suffira. J'aurai du mal à trouver au moins aussi bien.
Ça aurait pu n'être qu'amical. Peut-être que pour lui c'est que sexuel. Pour moi c'est amoureux. Beaucoup de soucis donc.
Il dit rien, je sais pas ce qu'il pense. je me fie à ses regards et j'y vois du désir. Alors je me mets à croire au paradis.
Je suis heureux quand je suis avec lui, meme si je me retiens de dire certaines choses. C'est quand on se sépare que ça fait mal. Et là que je suis loin, je suis un peu perdu.
Il est entré en sachant qu'il la tuerait. Il n'a touché à rien d'autre. Il voulait que j'ai besoin de lui, que je l'appelle au secours. Alors il a tué Julie et saboté l'ordinateur. Ça a failli marcher. Mais c'est un raisonnement que je ne comprends pas. Je cherche des choses à dire mais je suis épuisé. Je comprends pas.
Dans un village, une inondation menace l'église. Le curé se dit "si je dois être sauvé, Dieu me sauvera". Quand les pompiers viennent le chercher, il refuse de les suivre : "je prie Dieu pour qu'il me sauve". Comme l'eau n'a pas encore atteint la dernière marche de l'entrée, les pompiers n'insistent pas et s'en vont. Une heure plus tard, le curé a dû se réfugier à l'étage, il en a profité pour sauver ce qu'il pouvait de l'eau. A nouveau, les pompiers viennent lui demander de partir avec eux, ils sont dans un zodiac, il répond par une petite fenêtre ouverte "j'ai confiance en notre Seigneur, ma foi me sauvera", les pompiers insistent mais rien n'y fait. Comme le curé est déterminé et que d'autres sont dans des situations plus dangereuses, les pompiers s'en vont. Plus tard, le pauvre curé commence à douter mais refuse d'y céder et quand les pompiers viennent le chercher, plus pressants, il refuse encore de partir avec eux "je veux que Dieu sache que je crois en lui, et que ma confiance est sans faille." Il s'accroche à son église, rien n'y fait, les pompiers s'en vont en espérant que l'eau ne montera pas plus. Mais l'eau monte et le curé se noie. Il arrive au Paradis (quand même) et là, il demande à voir Dieu, ce qu'on lui accorde. Face au Seigneur, il demande "j'attendais un signe de vous Seigneur, pourquoi m'avez vous laissé mourir ?" et Dieu réponds "Comment ? Trois fois, je t'aies envoyé les pompiers..."
On fait pas assez de rêves. Pire : quand on en a, on fait rien pour les réaliser.
Je me demande ce que pense Douglas. Il me faut du temps pour approcher quelqu'un. Surtout s'il ne montre aucun signe d'intérêt. J'ai rien fait et rien dit et peut-être que j'ai eu raison mais je regrette de ne pas avoir eu la chance de le prendre dans mes bras. J'ai aimé son visage, sa façon de bouger, je suis sûr que c'est quelqu'un d'aimable. La faute me revient, je ne suis pas assez séduisant. Mais changer quoi ? Je ne peux pas parler et dire n'importe quoi juste pour affirmer ma présence dans la pièce. Quelqu'un a dit "mieux vaut ne rien dire et laisser les gens penser que vous êtes idiot plutôt que parler et leur donner raison". C'est pas l'envie de parler qui me manque, c'est juste que je doute de l'intérêt de ce que j'ai à dire. On est le 14 septembre 2002, cela fait deux semaines que je suis rentré et je n'ai qu'une idée en tête : y retourner, peut-être le revoir.
Stonewall.
Un peu d'histoire. Juin approche, les marches de la Lesbian & Gay Pride avec lui. Il y a peu d'occasion de connaître l'origine de la marche. Il y a eu un dossier dans le magazine "Têtu" il y a un an ou deux, il y a eu un film ("Stonewall", 1996, réalisé par Nigel Finch) diffusé sur Arte encore avant, mais je crois qu'il reste beaucoup de gens qui ne savent pas ce qu'il s'est passé le 27 juin 1969, par manque d'intérêt ou faute de savoir où trouver l'information. J'ai trouvé deux articles (en anglais) relatant les événements et leurs suites. Le premier Homo Nest Raided, est un article paru à l'époque, le deuxième Ladies, take a bow, est de ce siècle et exprime ce que je vous dis là : les travestis et les drag queens ont été les premiers et premières dans la rue, elles ont inspiré nos marches d'aujourd'hui, lancé le mouvement qui nous a rendu visibles aux yeux du monde, ce mouvement qui fait que petit à petit, nous sommes acceptés et respectés. Je ne sais pas si elles donnent une bonne ou mauvaise image de notre homosexualité, mais elles ont inventé la fierté. Et je suis fier de les avoir dans mon histoire.
Si vous êtes de ceux qui regrettent la présence des travelos aux marches, souvenez-vous qu'ils ont ouvert la voie. Si vous regrettez qu'on ne voit qu'eux à la télé, souvenez-vous que les médias montrent ce qu'ils veulent, ils n'ont pas besoin de nous pour mentir. Le travail de tolérance et de respect doit se faire tous les jours et par tous, travestis ou non. Je ne suis pas out, au boulot. Mais j'admire la force de ces gens qui ont le courage de s'exposer au jugement d'autres gens qui ne les comprennent finalement pas. Je ne suis ni travesti, ni drag-queen et je n'en ai jamais connu d'assez près ni assez bien pour en parler, je pourrais écrire des pages entières à les idéaliser, mais à quoi bon ? Pensez ce que vous voulez, habillez vous comme vous voulez, moi, le 1er juin 2002, je marche.

So, as the child begins to think, the man is still inside him. When the child begins to walk the man is still inside. But when the child realizes what he have done, the man appears and the child steps inside the man. When the man seems to be not surprised by anything, he kills the child. Thanx for let me keeping alive the child inside of me. D-War. Sat Nov 25 03:18:32 2000

Ainsi, alors que l'enfant commence à penser, l'homme est en lui. Quand l'enfant commence à marcher, l'homme est toujours en lui. Mais quand l'enfant découvre ce qu'il a fait, l'homme apparaît et l'enfant entre dans l'homme. Quand l'homme semble ne plus être surpris par rien, il tue l'enfant. Merci de me laisser garder l'enfant vivant en moi. D-War

Traduction perso d'un message adressé aux créateurs des sites Hell.com, no-such.com et les autres. (voir dans les sites préférés, en bas de la page)

La phrase "c'est vert" est une référence aux séries Star Trek. Je suis fan. J'ai un peu la flemme de retrouver dans quels épisodes. Ce qui est sûr c'est que la référence à l'originale est dans Reliques (ST:TNG), de Data à Scotty.

Mes répliques préférées, dans des films ou séries (non-exhaustif) :

Si tu sors d'ici sans m'avoir regardé en face, ce ne sera jamais fini. - TV Business, Nicki à Lori, quand elle veut le quitter après la mort de Parker.
"Things fall apart. They fall apart so hard. You can't ever put them back the way they were. You know, it takes time. You can't just have coffee and expect... There's just so much to work through. Trust has to be built again, on oth sides. You have to learn if we're even the same people we were, if you can fit in each other's lives. It's a long, important process. Can we just skip it ? Can you just be kissing me now ?" - Buffy contre les vampires, Tara à Willow. Tout s'écroule. Ça fait si mal. On peut pas remettre les choses comme elles étaient. Ça prend du temps. Tu peux pas juste prendre un café et t'attendre à... Il y a tant de choses à régler. Il faut retrouver la confiance, des deux côtés. Savoir si on est toujours la même personne qu'avant, si on a sa place dans la vie de l'autre. C'est un travail long et important. On peut s'en passer ? Tu peux m'embrasser, là maintenant ?
"The pens, I gotta get rid of the pens" - Queer as folk, Stuart quand il découvre sur les murs le résultat de son trip de la veille.
"Broots est un idiot, mais c'est mon idiot" - Le Caméléon, Miss Parker à Brigitte.
"I wanna die. 'Til then, I go to Florida" - Torch Song Trilogy, Mme Beckoff à son fils, le jour de l'enterrement de son mari.
"Je suis chez moi dans la journée, je suis assis sur de vieilles chaises de jardin : vous croyez vraiment que j'ai 50 dollars ?" - Friends, Joey au représentant d'encyclopédie.
"Wake-up" - Donnie Darko, la première réplique qu'on entend du monstre. En fait, c'est que j'ai adoré ce film et que j'ai trouvé une occasion d'en parler.
"L'amour est sûrement le seul jeu où l'on est sûr de perdre si l'on ne joue pas." - Ally McBeal, Claire Otoms à Ally à propos de Glen.